samedi 28 juin 2008

La tranquillité (2.2)

Roulez carrosse ô mes doigts perdus

Cette beauté civile est veinée de rouge
Et pourtant en ville les nuits demeurent
Comme les chemins ouverts couchés sur le papier
Une forêt où je me perd encore à portée de main.

Je vais toucher le cœur chaud, l'épaule calme
Sur ce versant, quelques lambeaux, et la brume qui se disperse

vendredi 27 juin 2008

La tranquillité (1.0)

Roulez carrosse ô mes doigts perdus
La beauté est veinée de rouge
Les nuits en ville sont tristes
Les chemins sont ouverts et couchés sur le papier
Une belle forêt où l'on se perd est à portée de main,
Je vais toucher le cœur chaud, l'épaule calme
Sur ce versant, quelques lambeaux de brume se dispersent

mercredi 25 juin 2008

Impromptu

Une ampoule anémique pendu au plafond du couloir se vautrait dans l'ombre et me lançait quelques clins d'œil malicieux. J'avançai de quelques pas. Les boite à lettres murmuraient, des mots plein la bouche. Je m'en approchai en tremblant. A leur silence soudain, je sentis qu'il ne fallait pas trop insister et avoir l'élégance de ne pas écouter leurs conversations.
Au premier palier, la plante verte me retint par la branche. Au second, je demandai mon chemin à une sonnette qui se réveilla dans un cri strident puis m'éconduisit sans gêne. Je dédaignai les plaques de cuivre du troisième, leurs titres, leur grâce aristocratique.
Au dernier étage, avant le grenier, la chambre était ouverte. Une femme chantonnait. Son parfum me guida vers le cabinet de toilettes. L'eau miroitait dans la baignoire jouant innocemment avec le haut de sa poitrine. Mes yeux auraient voulu être à sa place. Ils décidèrent sans moi de se refermer pour mieux rêver. Je sentis une étrange chaleur sur mon visage.
Quand ma sirène m'aperçut, elle tendit les bras et se mit à rire.
Voilà pourquoi, Mr le policier, mon costume est mouillé.

vendredi 13 juin 2008

Revenir sur terre...

Lu sur Rue89, dans un commentaire :

"bling-bling, couac-couac, plof-plof!
ca va mal finir!"

Etonnant non ?

mercredi 4 juin 2008

L'absolu

J'ai cherché le mot juste. J'avais le vers et je ne savais l'écrire

Entends, ma chère, entends la douce Nuit qui marche.

Entends, ma chair, entends la douce Nuit qui marche.


Entendons-nous la différence ?

Savons nous où porter nos yeux ?

Et ces gestes dans le silence… Serait-ce la cadence de l'absolu … les flammes mangeant le ciel, les draps d'aube, les circulations infinies dans le cœur, couchées dans les lignes nettes du réel. La pluie douce des souvenirs acides, la peau nue du secret, les cicatrices inventées par la foudre et la colère.

Apaisé, excité, autrement, j'ai mis les possibles en errance.

dimanche 1 juin 2008

Avis de recherche


ce que nous ne voyions pas des fois plus important est que ce que nous voyons...
Ce jeune padawan nous avons perdus, du coté nordiste de la force...