mercredi 6 avril 2022

PRESENTATION DES NOUVEAUX PROGRAMMES DE FRANCAIS - ppt télécharger

PRESENTATION DES NOUVEAUX PROGRAMMES DE FRANCAIS - ppt télécharger:  La continuité école-collège. L’écriture des programmes :  Des programmes écrits par cycles.  La continuité école-collège.  Des programmes qui opérationnalisent le Socle (au service du Socle) Des programmes écrits par compétences.  Une logique curriculaire et spiralaire : notions de progressivité, d’étapes, avancée progressive dans la complexité.

vendredi 16 décembre 2011

Angor

Je saurai peut être
Je saurai demain
Après tout
A midi passé
Je saurai peut être
Creuser les heures
Tenir mes yeux

Je saurai peut être
Je saurai demain
Et pour dire
Et pour entendre
Sous la glace
Les pulsations timides
Les images affolées

Je filerai en douceur
Comme je me découvre
A ceci encore
Sous l’orage
Qu’il me reste
Le mystère et la joie
L’aventure souterraine

Je saurai demain
Je saurai peut être
Si doucement
Si calmement
Je te devine
A la marge
Dans l’espace ténu

dimanche 11 décembre 2011

Sous l'oeil

Ne m’attendez pas je file.
Il y a ce matin comme un acre parfum de sang.
Tous ces visages réclament leur dû, leur dose de douleur et d’humiliation.
Ils attendent leur tour. Sagement alignés devant les boutiques, où l’on débite du mensonge au kilomètre, ils discutent, s’interpellent, se congratulent.
Ne m’attendez pas je file.
Peut-être quelque part si les mots le veulent, je trouverai le refuge aperçu.
Un mirage diront-ils avant de se détourner.

dimanche 27 novembre 2011

Sous l'orage

Je te tiendrai sous l’orage autant qu’il faudra
Autant que pourront mes bras autour de tes épaules
T’épargner la douleur
Aussi longtemps
Que dureront tes sanglots
Je refermerai sur nous le drap de nos amours
Je garderai sous mes paupières
La douceur
L’envie
Je serai plus têtu qu’un roi fou emporté par sa conquête
Obstiné comme un désert au petit matin
Quand l’ombre se faufile entre les dunes

Je te tiendrai sous l’orage autant qu’il faudra
Quitte à te mentir
Je construirai des phrases pour te maintenir
Dans nos promesses
Jusqu’à ce que le bonheur nous rattrape

vendredi 7 octobre 2011

germinal

J’ai des arbres qui me poussent sous la peau, d’immenses champs inclinés couverts de hautes herbes folles, j’ai des branches à fleur de peau, elles la raclent, l’écorchent, la soignent en la couvrant de mousse et d’émeraude.

J’ai le reflet des aulnes qui me creusent les pupilles, j’ai des rivières où je m’emporte, des eaux brassées d’insectes, d’ablettes affolés, qui ouvrent le chemin des bras, j’ai des berges que les crues font verser dans des hauts fonds, et des barrages mélancoliques, et des joncs coupants

Et surtout j’ai des enfants inconscients de la torpeur des miroirs, des enfants qui se jettent et se roulent sur le sol en riant, des enfant dont je suis l’obligé, car ils font tous les jours germer sous ma peau des choses étranges...

mardi 26 juillet 2011

A quoi ressemblent....

D’aussi près que je me souvienne, ayant eu aujourd’hui ce livre entre les mains, j’ai toujours eu une inclinaison vers le cheval et les aventures équestres. Parfois, dit-on, les hommes reviennent à leur première découverte, à l’étalon noir des livres enfantins ; ils feignent d’oublier les peintures rupestres qui les ont précédées et les galops préhistoriques partant à l’assaut de la magie, et cela, bien avant que les hordes se mettent à déferler sur la péninsule européenne, composées de fiers mongols qui vivent nuit et jours sur leurs montures.
Mais passons.
D’aussi près que je me souvienne me hantent les figures circulaires de Géricault et Delacroix, sous l’abri ténu d’un chapiteau, et pourtant il me faut dire que les chevaux n’entrent pas dans les yourtes, s’attachent seulement à quelques mètres carrés d’herbe rase et verte.
Dans un château en ruine arrive soudain le chariot d’une troupe de comédien, égarés par la pluie. Le maitre misérable, couvert de misère les accueille et ils s’entourent aussitôt d’une bonne humeur et des bougies.
Qui va là ? Vraiment ? Entre les pages du livre, objectivement, je ne sens pas d’autre visiteur que moi car ce souvenir proche n’est bercé d’aucun applaudissement. Les comédiens répètent. Ils inventent un public qui détaille leurs gestes, leurs costumes, leurs paroles. Ils tissent une histoire dans la sciure.
Derrière le rideau veille le photographe.






A quoi ressemblent les coulissent d'un songe ?

vendredi 4 mars 2011

A partir d'un supplément mensonger

J’ai jeté aux embruns les orties parfumées
Qui poussaient en candeur sous le jour,
Et tressé mes humeurs en de si longs colliers
Que tu ne pourras jamais en faire le tour,
Si l’envie pervertie te prend de t’y frotter

Sous l’ombre d’un tilleul en pleine floraison
Je marche en rond et ferme les ornières
Que creusent mes éternelles visions,
Ces souvenirs qui perlent mes paupières
Sans logique, sans mots et sans raison

Je me couche dans les grandes pages
Je te couvre de fleurs disparues
Je me sers de toi qui revient dans l’orage
Je t’attends triste, joyeux, désolé, nu

Je t’attends
Je t’attends
Je t’attends

( Enfin je crois )

mardi 1 mars 2011

Philosphie post

Quatre vautours tournaient autour
Quelques nuages se distillaient
Entre la poire brune et la prune moirée
Quatre nuits sans rêves et sans rendez-vous
J’étais à bout
A fond de verre

Et les quatre vautours tournaient

Ils sont descendus du bord de l’aile
Rompus aux approches métaphysiques
Ils parlaient de Nietzsche et de Schopenhauer
Me laissèrent mariner encore une heure
Charmants vautours
A fond de lèvres et de livres écorchés

Mes quatre vautours riaient riaient

Finalement repus de philosophie
De ma moelle exhibée et de mes plaies osseuses
Ils sont retournés vers soleil levant
Me laissant enivré de brume matinale
Prêt pour
Un nouvel universel

Et les autres vautours tournaient

vendredi 25 février 2011

La reine

Combien de jours ce mois ci
C’est ta vie
Combien de repas à préparer
De lessives à lancer
Combien de rires
Combien de baisers

Combien de rendez vous pour se pourrir
Combien de conseillères et de condescendance
Combien de formulaires à remplir
D’argent à obtenir
Coûte ce que cela coûtera ma belle
Quand on est pauvre comme ça

C’est ta vie
Souterraine
Ta vie de reine

samedi 24 juillet 2010

Empire State of...

D'un coup

Au milieu
Mes poings explosent, en morceaux coupants

Je ne sais pas pourquoi
Je regarde
Mes poignets s’écraser contre les murs

La tête comme une bûche fendue ou comme ce pignon enseveli
Je sens la flamme courir d’épaule en épaule
Encore, encore

Sur les muscles des cervicales, une lame file et me réveille

Ecartez-vous

ECARTEZ VOUS !

ECARTEZ VOUS !

jeudi 4 mars 2010

un endroit un autre

Toutes mes traces à l’envers
Des pas dans la nuit des neiges sous les distraits feuillages
Au gré
Des chemins je pense
Je trempe
Je suis mon sang mon eau ma peine
Et les porcs auront beau grogner
Toutes mes traces à l’envers

un endroit

Toutes mes traces à l’envers
Des pas dans la neige des nuits sous les feuillages distraits
Au gré
Des chemins je pense
Je trempe
Je sue mon sang mon eau ma peine
Et les porcs auront beau grogner
Toutes mes traces à l’envers

mardi 3 novembre 2009

Balades jaopnaises # 05

Sam enfant de putain vas-tu rendre l’argent, la chevy, et les pizzas
Sam
Rat de bitume, salamandre de merde, oiseau de bonheur
Samantha
Oh Samantha !!!
A la fin il n’y que tes baisers qui tiennent
Salope en habit de lumière !
Oh Samantha !

Étonnant , non ?


Nb :

U don't have 2 be rich
2 be my girl
U don't have 2 be cool
2 rule my world
Ain't no particular sign I'm more compatible with
I just want your extra time and your

Kiss

vendredi 10 juillet 2009

La nuit à Neverland

Je n'ai qu'un seule chose à dire :
Je suis contre l'ouverture des Michaël Jackson le dimanche !!!

dimanche 7 juin 2009

47°4'0''N - 6°37'0''E (47.0667 - 6.61667)

Tout droit la place et la pluie qui rumine
Tout droit les vagues halos rougis tremblent et susurrent
Sous la pluie qui renâcle reviennent
L'envie des gouffres l'ennui des jours de vin

Et si l'on ne comprend plus
Et si il faut comprendre
Et si il n'y a rien à penser juste aller mourir comme un vieux chien
Avec sa peine

Tout droit la ville sous les silences et l'inutile
Tout droit pourtant la marche et le souffle qui s 'allonge
Et revenir

Revenir


mercredi 3 juin 2009

Comprenne qui veut...

Quelle est cette musique, quelle est cette mélodie, ce cœur lilas…
Arrondi de sang et rouge de pétales
Qui cognent
Aux écrans de folie douce de folie hargneuse et rompue
Je me suis emporté transporté
Aucun express nul café noir ni chapeau de marbre pour vos mots
Juste une mélodie
Mais laquelle ?
Nous qui restons sans retenir nous n’avons qu’à parler
Autour des feux

lundi 18 mai 2009

Balades japonaises#04

A l'aéroport, elle fit valider son titre d'embarquement puis se dirigea vers la cafeteria. La serveuse lui versa un café. Elle hésita devant l'air ahuri de Pamela. Celle dernière mit fin à son malaise d'un sourire discret qui marqua son retour à la normale et sécha ses yeux mouillés.
Un jeune homme commanda la même chose. Cette fois encore la serveuse ne compris pas et s'impatienta. Lorsqu'elle entendit « french » elle se détendit.
Elle poussa devant ce nouveau client une tasse, du sucre en poudre, un peu de lait. Il la remercia. Pamela observa à la dérobée. L'homme semblait absorbé par la lecture d'un magazine. Sur la couverture une chevy impala 1958 lui rappela celle du voisin de ses parents.

Elle entendit un instant la grincement de la balançoire, et le bruit du jet d'eau sur la pelouse. Elle sentit un instant le parfum de cookies de sa mère. Elle revit la robe de bal déniché au fond du dressing et les vieilles chansons étrangères qu'elle fredonnait parfois.
Elle posa un billet sur le comptoir et fit le signe qu'elle invitait son voisin. Celle ci leva un sourcil, marmonna un thanks un peu faible et repris sa lecture. Pamela se dit que finalement elle bien mieux toute seule.

Le silence et la solitude...
Elle monta dans l'avion en chantonnant les Tes états d'âme Eric de Luna Parker

Étonnant , non ?


NB : Le pacifique est trop noir
comme tes états d'âme Eric
de vague à l'âme en lame de fond
tu surfs entre ces récifs
mais le courant te ramène vers le macadam Eric

jeudi 14 mai 2009

Balades japonaises # 03 (lose control)

La bière tiède avait coulé sur le tapis. Au milieu des chips écrasées et des cacahuètes en vrac. Les pieds posés sur une boite de pizza refroidie et comme mangée par les vers, je ruminais. J'avais toujours le téléphone à la main. Je l'ai jeté à travers la pièce. Il s'écrasa sur le mur. Un grosse partie de la coque ricocha et tomba sur la chaine stéréo récupérée la mois dernier chez Old smithie avec l'argent de l'Impala.
Elle se mit en route. Je sautai du canapé et lui filai un coup de pied. Elle hurla plus fort. La musique couvrit le bruit de plastique déchiré. Les hauts parleurs démantibulés survivaient...
Je me retrouvai tout au bout, tout d'un coup, à genoux, à Salem avec Enimem. Encore vivant pour un instant.

Étonnant , non ?

NB :Lose yourself in the music, the moment
You own it, you better never let it go
You only get one shot, do not miss your chance to blow
This opportunity comes once in a lifetime yo

mercredi 13 mai 2009

Balades japonaises # 02

Julio posa ses courses sur le comptoir sans voir que l'employée assise sur le tabouret ne l'avait pas vu venir. Il toussota, fit semblant de prendre un paquet de chewing-gum sur l'étagère, mais rien n'y faisait, rien ne semblait la sortir de sa torpeur.
Alors il la regarda fixement. Elle pleurait. Doucement. Comme on pleure et que l'on va, blessé, jusqu'au milieu du désert, dans une Chevrolet Impala 1958 de préférence.
Elle pleurait en écoutant un chanson. Il entendit le bourdonnement de My Immortal de Evanescence dans les écouteurs dissimulés sous ses longs cheveux d'un noir de corbeau...
Sommes nous vraiment de ce monde, se demanda t'il.

Étonnant, non ?

NB : i've tried so hard to tell myself that you're gone
but though you're still with me
i've been alone all along
along along along...

mardi 12 mai 2009

Balades japonaises # 01

La distance était bien entamée, deux ou trois milliers de kilomètres. Deux jours en compagnie du bruit sourd de mon V6, deux jours à ne parler qu'aux étoiles répandues sur le bitume et quelques fantômes croisés dans des cafés déserts.
Depuis longtemps je n'allumait pas la radio. Cela ne servait à rien. Les sifflements de la voiture me suffisaient.
Mais lorsque ma manche accrocha le bouton de l'autoradio tandis que je cherchais mon paquet de cigarettes sur le tableau de bord, une voix de contre-alto s'échappa par miracle des enceintes saturées.
Je passait la cinquième de ma Chevrolet Impala 1958 en montant le son sur I kiss a girl de Katy Perry. Peut être revenais-je au monde...

Étonnant non ?

NB : "I kissed a girl and I liked it
The taste of her cherry chap stick"

work in p.

Malgré tous les raffinements de notre délicate civilisation, le meilleur moyen de découvrir ce qu'est la poésie est de frotter les mots les uns contre les autres, avec le geste appris et deux silex. D'un mouvement bref, tout d'un coup, nous enflammons nos cerveaux qu'à dessein nous avions approchés.

Quelques coups, en dépit de l'expérience, restent malhabiles. La peau pourtant si dure de nos doigts n'y résiste pas et nous soignons alors nos plaies devant des phrases comme

«  la patience poreuse du diamant »
ou
«  car ces lieux sans orgueil »

dimanche 10 mai 2009

Les lieux

Pour tenir les secrets il te faut des corolles bétonnées
pour revoir ces yeux des brises lames d'or doux
des nuits de caresses sur ces cheveux fous
afin de clore cette suite de visages d'un sceau blanc
armes toi d'une patience poreuse comme le diamant
car ces lieux sans orgueil ne se déduisent pas d'une somme....

mercredi 22 avril 2009

to the happy few...


avant et aprés...




vendredi 27 mars 2009

Je berce les nuages

Je berce les nuages
Je leur raconte à voix basse des comptines
Je les entoure de mes mains chaudes
De mes yeux pleins de sommeil
Au milieu de l’après-midi
Quand la ville secrète s’est calmée
Autour des heures lentes à se décrocher
Je l’avoue
Je vous le dédie
Je berce les nuages

jeudi 26 mars 2009

brisant leurs vertébres

Vers doux sur les mains, bagues nacrées
Le portrait est si éloquent
La nuit si présente, et les feuillages aussi qui murmurent

Ce que voudrez disent ils aux vertigineux épris
Ce que vous verrez aux cachés aux joueurs insouciants

Vers doux sur les mains
Ainsi commence le poème alors que s’estompent les journées
S’éteignant, les fenêtres disparaissent
Il nous reste

Ce portrait incompris de nous même