J’ai jeté aux embruns les orties parfumées
Qui poussaient en candeur sous le jour,
Et tressé mes humeurs en de si longs colliers
Que tu ne pourras jamais en faire le tour,
Si l’envie pervertie te prend de t’y frotter
Sous l’ombre d’un tilleul en pleine floraison
Je marche en rond et ferme les ornières
Que creusent mes éternelles visions,
Ces souvenirs qui perlent mes paupières
Sans logique, sans mots et sans raison
Je me couche dans les grandes pages
Je te couvre de fleurs disparues
Je me sers de toi qui revient dans l’orage
Je t’attends triste, joyeux, désolé, nu
Je t’attends
Je t’attends
Je t’attends
( Enfin je crois )
vendredi 4 mars 2011
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