Je suis entouré, cerné, par le vert miroitant des tilleuls et je tourne dans un coin de ciel alangui, que capte en rêvant les lentilles paraboliques de l'appareil photo.
Au début il n'y avait que ce chemin clair et poussiéreux, au milieu des champs. C'était hier. Je marchais sans savoir, dans une promenade sans but, identique aux flâneries parisiennes. Les tiges de blé coupé au ras des mottes arrachaient au ciel des lambeaux de nuages. Mais aujourd'hui, mon corbillard s'est arrêté sous les tilleuls.
J'en suis descendu lentement. J'entendais bruisser un carillon lointain. J'ai fait quelques pas vers les fossés. J'ai sorti mon appareil.
samedi 2 août 2008
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