Le ronronnement du diesel l'avait sans doute précédé. La voiture longe le domaine derrière les haies, c'est facile de la suivre des yeux, d'anticiper la prochaine tache blanche qui se faufilera dans un espace vide.
Y'a-t-il quelqu'un a l'intérieur ? A contre jour elle semble habitée par un maitre invisible, un maitre qui la conduirait du bout des doigts, anticipant les quelques courbes, les collines.
Appuyé sur la bêche, je cherche qui doit me rendre visite aujourd'hui. Je regarde à mes pieds la moitié du jardin retournée, les mottes en désordre que les mois d'hiver viendront aplanir et régénérer. Je la suis qui hésite à entrer dans la cour.
lundi 11 février 2008
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire