Marche au long des piliers jaunes, des langues sombres, des lunes à la finesse si poignante, marche aux degrés vers l’incendie des ongles, trace des hémisphères désolés, des océans de mélancolie quand le vent siffle de vieux airs de guitare, lorsque le barman à sa dernière tournée, se penche sur A… en chuchotant des tendresses désespérées….
Pénètre ce secret sans te soucier de tes pas qui s’effacent, hurle les mystères aux pommiers muets, pense à t’arracher ce cœur, impatiemment, comme ce n’est pas ta nature insolente, comme ce n’est pas ton air désinvolte, arrache ces heures, brûle, brûle, brûle!
(…/…)
mardi 10 février 2009
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