dimanche 28 décembre 2008

Mon naufragé du A

Au milieu du couloir, une ligne disparaît derrière une porte. Les battants s'ouvrent de temps en temps, laissant passer une personne ou deux, en blouse ou en tenue d'hôpital. On entend quelques mots battus au détour d'un angle, des gens fument en douce devant l'entrée, on les devine en passant. La machine à café ronronne dans le hall. Je sors un instant. Je m'éloigne un peu. Sous la statue de Bernard Jobin, j'ouvre mon paquet et j'allume à mon tour une toute cousue.
La température à encore baissée. Elle doit être descendue tout prés de zéro. Je m'en fous. J'avance vers les arbres de Chamars en remuant entre les lèvres.
"Philémon"

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