mardi 15 juillet 2008

Monsieur le p…,

Monsieur le p…,

Les choses changent dans notre pays. Vous l'avez dit, et puisque vous l'avez dit, cela doit être vrai. En mangeant votre carambar ce matin, il y avait une petite blague à dire et vous n'avez pas su résister à la tentation.
Je suis stupéfait de votre vision des affaires publiques.
Vous êtes un pragmatique, monsieur le p… , vous ne croyez qu'à la réalité, la vôtre, aux résultats, aux forces qui vous affrontent ou vous complètent. Vous êtes le leader incontesté d'une classe sociale qui, en perdant l'élégance, a jeté la pudeur et l'attention. Tout obnubilé par le désir, vous nous rassurez. Mais je ne suis pas sûr que vos électeurs désirent la même chose que vous. Un homme en ray ban n'est jamais qu'une grenouille qui coasse au bord de sa mare, fut elle planétaire.
J'ai décidé pour Noël de vous offrir des livres. Dans ma sélection, j'ai mis Martine à la plage et Martine appuie sur le bouton rouge. Je sais bien que cela ne sert à rien de vous offrir de la poésie, encore moins les Mémoires du général de Gaulle car je ne suis pas sûr que la notion d'intérêt général puisse vous convenir. De toute façon, ce que vous aimez, c'est dire oui et non dans la même phrase en vous adressant aux gens.

Monsieur le P…, les choses changent. Vous l'avez dit. Moi aussi je change. Je n'aurai bientôt plus besoin de vous pour comprendre que l'argent et le cynisme ne sont décidément pas mes valeurs.

En vous souhaitant bonne réception,

2 commentaires:

Anonyme a dit…

monsieur niko,

je vous prierai d'arrêter d'enquiquiner mon homme, ma came.
Je ne peux que dénoncer votre contre-nationalisme.
Votre mêre ne vous a donc pas appris à ne pas vous moquer des plus petits que vous?

cordialement

C.S

niko a dit…

je ferai allégeance, madame...